
« La haine n'est rien d'autre qu'un poison mortel. »
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La journée fut longue pour Hiroto, celle de Meiko, Ayumi, Rika, Ichinose, Gouenji, Mark, Fidio et Julia aussi. Mais pour la brunette, ce fut une descente aux enfers avec ce qu'elle avait pu voir et entendre.
Dans les rues de Watson Berry, les deux meilleurs amis marchaient pendant que la jeune fille tentait tant bien que mal à lui raconter sans pleurer ou paniquer, ce qu'il s'était passé pour qu'elle soit dans un tel état.
Ils arrivèrent devant le restaurant de la famille de la noiraude, elle avait réussi à finir de lui en parler quand ils s'étaient installés dans sa chambre, sur son canapé.
«- C'est horrible et à peine croyable... S'était exclamé Hiroto. Mais vu dans quel état émotionnel tu es, ce n'est pas faux... Mais que Victoria trompe Lucas avec Fidio... Et que Fidio se laisse faire... C'est comme si le monde était à l'envers et marchait sur la tête ! »
La jeune fille posa son index près des lèvres du jeune homme afin qu'il parle moins fort, mais le jeune homme aux cheveux rouges continuait et restait sans voix face aux dires de la lycéenne.
«- De plus, si mon frère venait à l'apprendre par moi, il ne me croirait pas... Il pourrait le répéter et j'aurai des ennuis... Murmura Julia qui commençait à paniquer.
-Il ne saura rien, il ne l'apprendra ni par toi, ni par moi. Il faut qu'il l'apprenne tout seul. Suggéra Hiroto. Alors ne t'en fais pas, rien ne t'arriveras tant que tu ne craques pas en public ou devant qui que ce soit. »
Le jeune homme s'allongea sur le canapé et la ramena contre lui. La jeune fille se sentit en sécurité quand il l'entoura de ses bras, puis il continuait de lui parler tout en lui caressant les cheveux.
«- Si tu veux lâcher tes nerfs et pleurer, tu peux, je suis là pour toi. Un ami ou même un meilleur ami est une épaule sur laquelle on peut pleurer, c'est aussi une personne qui est là pour toi quoi qu'il arrive. Murmura-il. »
Il devait encore penser à son ancien petit-ami : Midorikawa Ryuuji. Un ami proche de Julia l'an dernier mais qui avait fait partie de ceux qui avaient tentés de tous les tuer pour Chloé, et tout ça seulement pour qu'elle puisse avoir Fidio pour elle seule, tel était son souhait.
«- Hiroto... Commença-elle. Comment as-tu rencontré Ryuuji ? »
Le jeune homme prit une grande inspiration avant de tout expirer, tel un soupir. Tandis qu'un sourire triste se dessinait sur ses lèvres, il commença à raconter son histoire.
«- Je l'avais rencontré dès mon arrivée au collège, c'était le coup de foudre. Expliqua le jeune homme. On était tous les deux seuls, on parlait souvent ensemble, aucunes filles ne nous attiraient, je sentais que j'étais attiré par lui, je me demande si c'était des vrais sentiments qu'il avait pour moi... Je l'aime toujours autant, je m'imagine mal en relation sérieuse avec quelqu'un d'autre que lui. »
La jeune fille voulut le serrer contre elle, mais elle était déjà contre lui depuis tout à l'heure.
«- Je suis désolée pour ce qu'il s'est passé Hiroto, tout est de ma faute...
-Ce n'est pas de ta faute, j'aurais dû m'en douter. Une fois, nous avions eu le droit à des brimades et des remarques homophobes, sa réaction m'avait déjà mis en doute... Il avait dit : "Moi pédé, jamais !", avec un air de dégoût tellement profond... Je lui en ai voulu, il ne s'est jamais excusé et ensuite, tout est redevenu normal, jusqu'à cet incident l'an dernier. Je ne sais pas quelle mouche avait pu le piquer, mais c'est toujours aussi désagréable... »
La noiraude resta bouche bée pendant plusieurs instants avant de déclarer :
«- Si, j'aurais pu te soutenir à l'époque, je m'en veux... Soupira Julia.
-Tu n'as pas à t'en vouloir pour ça, c'était à mon ex d'assumer notre relation, pas à toi. »
Il lui sourit et continua de lui caresser les cheveux. Elle se leva et alla s'asseoir sur son bureau afin de finir d'écrire une ou deux pages de son journal intime, son meilleur ami s'assit correctement sur le canapé et la regarda écrire. Quand quelqu'un frappa à la porte de la chambre de l'adolescente.
«- Julia, on va bientôt manger ! L'avertit une voix grave. Je peux entrer ?
-Bien sûr Grégoire ! Accepta la brunette. »
Son frère aîné ouvrit la porte et la referma derrière lui.
«- Oh, bonsoir Hiroto ! Dit-il. J'avais rajouté un couvert au cas-où, je t'avais aperçu depuis les cuisines, mais j'étais débordé.
-Ce n'est pas grave, bonsoir Grégoire. Répondit ce dernier en souriant. Comment vas-tu ? »
Le jeune homme à la chevelure ébène s'assit à côté de lui avant de lui serrer la main. Il le regarda de ses yeux dorés et lui sourit.
«- Ça se passe plutôt bien, mais travailler devient fatiguant. Dans pas longtemps, je m'en vais à l'étranger, je vais en Allemagne pour signer un contrat de six mois avec le patron d'un grand restaurant. Et toi, ça va ?
-Ça va bien, la reprise des cours fut assez fatigante, mais là, j'arrive à suivre le rythme. Répondit le rouge. »
Le grand frère de la jeune fille se leva et alla serrer sa petite s½ur dans ses bras.
«- Pour Lucas, ce n'est pas facile le lycée, heureusement qu'il a Victoria à ses côtés...
-Ne me parles pas d'elle s'il te plaît. Réclama Julia. Elle a fait quelque chose de déplaisant et je lui en veut.
-Je vois, mais pourquoi lui en vouloir ?
-Je ne sais pas si tu pourrais me croire Grégoire, ce n'est vraiment pas facile... Hésita la noiraude d'une petite voix. »
Elle regarda Hiroto, ce dernier hocha la tête avant de se lever à son tour.
«- Est-ce que nous pouvons te faire confiance, grand frère ? Dit-elle.
-Évidemment, c'est si grave que ça ? Tu peux me faire confiance, petite s½ur.
-Tu sais garder un secret ? Demanda Hiroto.
-Oui, je n'ai jamais dévoilé les secrets que l'on a pu me confier. »
Alors Hiroto commença à expliquer l'état de la jeune fille avant que cette dernière lui explique ce dont elle avait été témoin durant cette journée.
«- J'allais à l'infirmerie chercher de quoi calmer ma migraine, quand j'allais ouvrir la porte. J'avais entendu une conversation vraiment étrange entre Fidio et Victoria. Conta Julia. Puis quand j'avais entendu les paroles de ma meilleure amie, je me suis empressée de regarder derrière la serrure de la porte, puis je l'ai vue lui caresser le corps, puis l'embrasser... Et... Je suis partie lâcher mes nerfs... Puis Hiroto est venu m'aider avec Ambre et Sharon... Et il m'a raccompagné à la maison et j'ai essayé de lui raconter ce qu'il s'est passé... »
La jeune fille commença à sangloter dans les bras de son frère, qui lui, tentait de rester neutre, la consolait. Il était tout aussi choqué que son meilleur ami.
«- Je te crois, parce que si tu mentais, je le saurai bien assez tôt. Ne t'en fais pas, je ne vais rien dire, tu peux me faire confiance. Dit Grégoire. Je crois qu'il est l'heure d'aller manger, j'ai aussi invité trois de tes amies pour te faire une surprise. »
La lycéenne sécha ses larmes et descendit avec son meilleur ami tout en remerciant son grand frère. Quand elle arriva dans la salle du restaurant de ses parents, elle vit une jeune fille à la chevelure rouge assise avec une jeune fille à la chevelure chocolat et une autre avec des cheveux bleus foncés.
«- Bonsoir Julia ! Cria Ayumi depuis la table.
-Bonsoir. Dit-elle en souriant. »
Les trois petites de 2nd lui souriaient de toutes leurs dents, la jeune fille prit place à côté de Rika, qui lui souriait timidement. Tandis que Hiroto s'assit à côté de sa meilleure amie.
«- Comment allez-vous toutes les trois ? Dit-elle.
-Très bien ! Et toi ? Répondit Meiko.
-Ça va, je suis fatiguée à cause des cours.
-Bon appétit ! Déclara Ayumi. Ça a l'air bon ! »
Un bol de nouilles au b½uf avait été servi à chacun d'entre eux. Une fois avoir fini le repas, la jeune fille à la chevelure rouge donna une petite tape sur son ventre en signe de bonne digestion.
«- Ce que c'était bon ! Dit-elle. J'ai le ventre qui va exploser !
-Julia, tu n'avais pas remarqué quelque chose d'étrange au lycée ? L'interrogea Rika. »
Au moment où elle avait posée la question, un couple entra dans le restaurant, il semblait que Meiko avait reconnu la voix d'une amie de Julia. Le couple s'approcha naturellement des cinq adolescents.
«- Bonsoir Julia. Dit la petite-amie du couple. Tu as passée une bonne journée ? »
Cette dernière se tourna vers son interlocutrice, d'un air calme et tendu. La jeune fille avait reconnue la voix, cette voix qu'il lui était si insupportable. Elle voulait se boucher les oreilles pour ne plus entendre cette voix gindre dans son esprit, cette voix féminine brailler des mots tordus, cette voix qui causa tout ses remords, tout ses tourments.
Des flashback se jouaient en boucle dans sa mémoire, elle aurait aimée pouvoir effacer ce mauvais souvenir comme on efface la corbeille d'un ordinateur.
«-Bonsoir Victoria. Répondit calmement Julia. Elle s'est très bien passée, merci. »
Lucas était aux côtés de Victoria, avec un sourire niais aux lèvres. La rousse-rosée partit aux côtés du grand frère de la noiraude, sans qu'il ne salue l'un des cinq lycéens. La brune aux yeux verts était assez tendue dans sa façon d'agir, cela se sentait.
«- Je ne l'aime pas celle-là. Affirma Meiko. Sa tête ne me dis rien de bon.
-Pareil, elle ressemble à une poupée parlante, c'est flippant. Déclara Ayumi.
-Je ne préfère pas critiquer sans connaître. Dit Rika.
-Je ne l'apprécie pas beaucoup quelques fois et pourtant, c'est ma meilleure amie... Avoua la noiraude. »
Alors Rika relança le sujet qui avait été interrompu par l'arrivée subite du couple. La noiraude fit signe aux adolescents de la suivre dans sa chambre afin d'éviter que quelqu'un d'autre qu'eux n'entende la conversation.
«- Tu n'as rien remarqué d'anormal au lycée depuis la rentrée ? Reprit la jeune fille.
-Si, j'ai remarqué que certains de nos amis perdaient la tête. Répondit-elle.
-Et... Est-ce que tu es au courant de la disparition d'Anya ? Demanda Ayumi.
-Oui, je ne suis pas la seule à l'avoir découvert par hasard. A-t-elle dit.
-"Découvert" ? Fit Meiko. Découvert quoi ? »
Julia regarda Hiroto, puis regarda les filles avant d'avaler sa salive.
«- Avoir découvert ce qu'il lui est arrivé. »
Ayumi commença à pâlir, son teint était aussi blafard que celui d'un malade. Meiko avait des sueurs froides qui parcourait tout son corps et Rika resta muette avec la main devant sa bouche.
«- Je n'accuse aucunes de vous trois. Soupira Julia d'un ton rassurant. Seulement, elle n'est pas morte toute seule. »
Les trois jeunes filles soupirèrent de soulagement à l'entente de ses mots. Hiroto, choqué, écoutait attentivement la conversation et n'en perdait pas une miette.
«- J'étais aussi au courant pour elle. Reprit Julia. Avec Mark, nous l'avions découverte gisant dans le couloir du troisième étage. Une fille qui est peut-être dans votre classe l'avait découverte avant nous, nous l'avions découvert à cause du cri qu'elle avait poussée en la découvrant. Ce qui reste étrange, c'est que l'un des surveillants m'ait crue quand j'ai dis que tout ce sang était celui de votre camarade qui saignait du nez. Je l'avais frappée au nez quand on nettoyait car j'entendais des pas arriver. Mais avant de nettoyer, j'avais demandé à Mark de cacher le corps. »
Elle se tut quelques instants et regarda ses amis : Hiroto était toujours choqué, Rika écoutait attentivement, Ayumi était stupéfaite et Meiko était effrayée.
«- Et c'est vous qui l'avez trouvée dernièrement, dans le placard à balais du concierge. Finit Julia.
-Tu n'as pas peur que quelqu'un avertisse la police ? Demanda Hiroto.
-Non, de toutes manières, ce n'est pas moi, mais je peux t'assurer que la personne qui l'a tuée, je vais la trouver et je vais lui faire regretter d'avoir fait ça. »
Dans son regard, toute la haine du monde y était présente. Son regard émeraude était déterminé, la haine y était inscrit comme de l'encre chinoise. Ayumi la prit dans ses bras, puis Meiko, puis Rika et enfin Hiroto finirent par faire une étreinte groupée.
«- Je t'aiderai. Affirma Ayumi.
-Nous t'aiderons. Dit Meiko.
-Alors demain, faisons en sorte qu'ils découvrent son corps pour lancer un avis de recherche ? Proposa le jeune homme. »
Après qu'ils eurent fini de parler, d'argumenter sur ce sujet, ils finirent par conclure une chose :
«- La haine ne fait qu'engendrer la haine, alors il faut réfléchir avant d'agir. Dit Rika avec sérieux. Certes, la personne qui lui a fait ça est vraiment un monstre, mais il ne faut pas tomber dans la gueule du loup. Cette personne veut qu'on la retrouve, mais si les empreintes de l'un d'entre nous est retrouvé sur les lieux où on l'a trouvée, alors ça risque d'être difficile de trouver le vrai coupable dans toute cette histoire. »
La nuit finit par tomber, les adolescentes rentrèrent chez elle, hormis Rika car elle allait être seule chez elle. Pendant ce temps, Ayumi rentrait chez elle accompagnée de sa meilleure amie.
«- Ce fut une longue journée dont nous avons eu droit. Déclara Ayumi en baillant.
-Tu viens toujours dormir chez moi ce soir ? Demanda la jeune fille aux yeux bleus.
-Bien sûr ! Répondit celle aux cheveux écarlates. J'adore dormir chez toi !
-Tu n'iras pas dormir avec Gouenji ?
-Mais de quoi tu parles ? Je veux dormir avec toi, pas avec lui ! »
Meiko était jalouse de Gouenji, à-vrai-dire, elle se méfiait de lui. La jeune fille n'aimait pas que des garçons approchent Ayumi, surtout pour se jouer d'elle. Le simple fait de voir quelqu'un de louche s'approcher d'elle l'énerve au plus haut point.
Tout d'un coup, les lumières des lampadaires s'éteignirent, un vent glacial surgit dans les rues. Les deux jeunes filles étaient effrayées, elles entendirent un grésillement de microphone près d'un unique lampadaire qui restait allumé. On pouvait apercevoir sous la lumière de l'ampoule des moustiques voletants en dessous, le microphone grésillait avec les bruits des moustiques.
La jeune fille aux cheveux rouges empoigna sa meilleure amie pour aller sous le lampadaire. Tout d'un coup, les grésillements du microphone s'arrêtèrent, laissant place à une voix grave ressemblant à celle d'un monstre.
«- Nous sommes les guerriers qui ont bâti cette ville. »
Ayumi ne comprenait pas ce qu'il se passait.
«- Elle est l'alpha, il est l'oméga, la genèse et l'apocalypse. Dans sept mois, tout sera fini, la fin approche. Répétait le microphone. Cela n'arrivera pas si vous répondez à mon énigme. »
La plus petite regardait autour d'elle, d'un regard méfiant.
«- Est-ce un canular ? Demanda la rousse.
-Non, Ayumi... Chuchota Meiko. J'ai déjà eu ce genre d'illusion, donnes la bonne réponse... »
Le microphone émit un rire strident, assez pour donner des sueurs froides aux deux jeunes filles.
«- Je suis un rongeur marchant sur deux pattes le matin, je suis un mammifère marchant à deux pattes le midi et je suis celui qui marche à trois pattes le soir. Qui suis-je ? »
Ayumi voulut répondre "l'Homme", mais il n'est pas un rongeur le matin, mais le midi et le soir c'est un Homme.
«- Une gerboise ou Mickey Mouse le matin, l'homme qui rentre chez lui le midi manger et le soir un vieux qui marche avec sa canne ou un puceau avec sa main droite ! Déclara la rousse.
-Non, c'est l'Homme, Ayumi ! Ou une chimère... Hésitait Meiko. »
Tout à coup, la personne derrière le microphone se mit à rire bruyamment.
«- Tu as des idées bien farfelues... Déclara le protagoniste derrière son micro. C'était la mauvaise réponse, dommage... Tu as dis l'Homme. »
«- Et tu vas me donner une fessée comme punition aussi ? Cria Ayumi. Descends de ton perchoir si tu as le courage de porter ce qui te sert de fierté !
-Oh, bonne réponse, la fin du monde est évitée, mais sa fin ne l'a pas été. Une autre fin en suit une autre, la prochaine sur la liste risque d'être douloureuse, faites attention à vos arrières. »
Le microphone se remit à grésiller, les deux jeunes filles se regardèrent, l'une était effrayée, l'autre était neutre. Celle aux cheveux rouges était dans l'incompréhension la plus totale.
«- C'est vraiment illogique ce truc ! A-t-elle déclarée. »
Puis, toutes les lumières des lampadaires se rallumèrent, laissant de la neiger tomber au passage.
Ayumi se pinça, puis elle se réveilla en sursauts, elle devait avoir rêvée. Sa meilleure amie la regarda, toujours avec une moue boudeuse.
«- Je me méfie de lui si tu veux savoir. Le voir débarquer quand tu tombes dans les pommes, le voir te porter pour t'emmener à l'infirmerie... À quoi il joue ?
-Il m'a portée ? Rougit Ayumi. Mais c'est gentil de sa part, non ?
-Je n'ai pas envie qu'il te fasses du mal, Ayumi. »
L'adolescente de petite taille lui sourit avant de se mettre à rire.
Quelle illusion étrange...
«- Tu es jalouse ! Dit Ayumi. »
La jeune fille à la peau mate gonfla les joues, avant de faire de même.
«- C'est normal, tu es ma meilleure amie, Ayu' ! Dit Meiko avant de lui prendre la main.
-Pour toujours ?
-Pour toujours. Confirma la jeune fille. »
Elle l'embrassa sur la joue avant d'arriver à destination. Elles montèrent dans la chambre de la jeune fille à la chevelure châtain, se changèrent et se couchèrent en se racontant des histoires d'amour tragiques.
Du côté de Hiroto, il alla trouver Julia dans sa chambre, il n'arrivait pas à dormir.
«- Je suis désolé de te déranger, mais je n'arrive pas à dormir, j'entends des bruits étranges depuis la chambre d'à côté... Soupira le jeune homme. »
La noiraude lui fit signe de venir s'allonger près d'elle, il s'installa sous la couverture et finit par discuter.
«- C'est vraiment insupportable pour moi de devoir voir ton frère avec une fille comme Victoria, rien que de les entendre, j'ai pitié pour lui... Je suis dégouté pour lui, le pauvre, si seulement il savait la vérité... Pesta-il.
-Je sais... Soupira à son tour Julia. Mais c'est comme ça, il le découvrira tout seul sûrement. Avec le temps, il aura peut-être des doutes, sa façon d'embrasser et de parler changera avec lui. »
Le jeune homme à la chevelure rouge pensait à son ancien amour, pensait-il encore à lui en ce moment ? Il savait Midorikawa cruel, mais à ce point... Intérieurement, il souffrait beaucoup. Tout d'un coup, Julia décida d'éteindre la lumière.
«- Allez, dormons, nous avons une longue journée qui nous attend. Baillait la jeune fille.
-Bonne nuit Julia.
-Bonne nuit Hiroto. »
Du côté de Fidio, il était perdu. Il rentra chez lui, fatigué et aussi avec une allure étrange : on aurait dit qu'il boitait.
«- Alors, tu t'es bien envoyé ? Dit une voix masculine.
-La ferme Oliver. Répondit Fidio du tac-au-tac.
-Raconte-moi ta journée ! Je suis le seul qui ne peut pas sortir ! Zoé est toujours en maison de redressement avec ses amis, alors je m'ennuie d'être toujours tout seul à ne jamais sortir... »
Son frère-jumeau tira une moue boudeuse avant de lui prendre son sac de cours afin de le poser, il fit de même avec sa veste.
«- Allez, pose ton derrière et raconte-moi comment ça s'est passé. A-t-il dit avec sérieux.
-Comment tu pourrais savoir que je me suis envoyé ?
-Parce que nous sommes de vrais jumeaux, le lien qui nous uni est fort, nous pouvons ressentir quand l'un de nous est heureux ou malheureux, c'est comme ça. »
Le brun aux yeux bleus soupira de fatigue.
«- Je ne ressens pas ce genre de choses à ton égard, le fait que tu restes enfermé ici te rends fou.
-Et je me suis habitué à cette folie depuis que tu m'as défoncé la figure l'an dernier.
-Tu allais faire du mal à celle que j'aime.
-Tu veux dire celle que tu as trahie ? Laisses-moi rire, personne ne sera au courant de ta petite tromperie à part nous trois : Toi, ton amante et moi. »

xWhiteheart, Posté le samedi 02 avril 2016 17:39
EXACTEMENT C'EST UNE EXCELLENTE PARODIE FUFUFU
OUI C:
De rien Ca vient du Kokoro c: ❤️
MOOOOOOW ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️